Beaurepaire Nouvel Horizon

La loi Mallié revue et corrigée

Motion municipale sans objet...

Grande avancée concernant la loi Mallié relative à l’ouverture dominicale. En effet, Le chef de l'Etat a accepté lundi la réécriture de la proposition de loi Mallié lors d'une réunion à l'Elysée à la veille de l'ouverture prévue du débat à l’Assemblée Nationale.

Au cours de cette réunion, les participants sont tombés d'accord pour autoriser l'ouverture des magasins le dimanche dans toute la France de cinq à dix dimanches par an, au lieu de cinq actuellement. Les autorisations d'ouverture resteraient accordées par les maires.

La notion de « zones d'attractivité commerciale exceptionnelle » a également été supprimée.

Les députés UMP présents à la réunion ont salué ces décisions. "Les avancées ont été réelles et tout à fait propices au dialogue", a déclaré à l'A.P. le député des Bouches-du-Rhône Bernard Reynès. "La discussion va continuer à se dérouler dans les semaines suivantes, mais sur ces positions-là, il peut y avoir un consensus".

Les élus de la région lyonnaise, les plus remontés contre le texte, ont salué la suppression des ZACE, qui exclut leur agglomération du champ d'application de la loi. "C'est un compromis intéressant qu'on aurait pu faire avant", a réagi Jacques Remiller, député-maire de Vienne (Isère).

Voilà qui justifie la première raison pour laquelle nous n’avons pas pris part au vote de la motion présentée par les élus socialistes et communistes de Beaurepaire. Nous ne savions même pas si notre bourgade était concernée !  En effet, la motion qui visait le programme du gouvernement, ne faisait aucune référence aux termes de la proposition de loi. Grâce à l’intervention du certain nombre de nos députés, dont J.REMILLER, cette loi a totalement été réécrite ce lundi. Le fait que : «  Les autorisations d'ouverture resteraient accordées par les maires » est une avancée considérable, mais j'ai même émis ce jour la proposition d'aller plus loin: que ce ne soit pas seulement le maire mais le Président de la communauté de commune qui donne son accord.

Voyez-vous, à peine cette motion a été votée qu’elle se trouve déjà désuète et sans objet, et ceci avant qu’elle est pu atteindre la moindre destination utile!!!

C’était, de toute façon, déjà trop tard…

Cela faisait des mois que nous travaillions en étroite collaboration avec Jacques REMILLER  pour ne pas voir se banaliser l’ouverture dominicale. Tous les arguments pour la défense des intérêts économiques locaux ainsi que la position quasi unanime des commerçants lui ont été rapporté. Grâce à lui, épaulé par ses amis UMP, la loi a été réécrite dans des termes acceptables. Que ce soit le week-end, le soir, même très tard, notre député a toujours répondu présent, été à l'écoute et a fait remonter nos inquiétudes au plus haut niveau. Je l'en remercie encore.

Laurent NIVON

Contre l'ouverture dominicale

J'ai été interpellé ce WE suite à la parution du dauphiné libéré de samedi qui relatait le vote d'une motion contre l'ouverture des grandes surfaces. En effet la position du groupe "Beaurepaire Nouvel Horizon" n'était pas très clairement expliquée.

Aujourd'hui, la libéralisation de l'ouverture du dimanche serait hautement préjudiciable à la vie de nos bourgades et la pression pour faire retirer ce texte ne doit souffrir d'aucun quiproquo.
Donc je tiens à préciser que nous n'avons pas pris part au vote pour deux raisons:
La première, c'est qu'il n'a pas été présenté au conseil la proposition de loi contre laquelle nous devions nous prononcer. Difficile de prendre position de façon aléatoire, sans connaître les termes du texte.
Deuxièmement, nous déplorons une fois de plus de ne pas avoir été convié, ni mis au courant  de la réalisation de cette motion à laquelle nous aurions participé avec plaisir.
Pourtant, mon combat contre les ouvertures dominicales déreglementées est sans appel. J'ai en ma possession une pétition de 60 commerçants beaurepairois sur 61 questionnés qui ont signé contre le principe d'une ouverture généralisée. Je suis intervenu auprès de J.REMILLER pour lui exprimer notre position et notre souhait qu’il ne vote pas cette loi telle que j'ai réussi à la trouver sur internet. 

  

PROPOSITION DE LOI

Article unique

Après le d) de l'article L. 221-6 du code du travail, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Le repos peut également être donné, par roulement pour tout ou partie du personnel, soit toute l'année, soit à certaines époques de l'année, lorsqu'un accord entre partenaires sociaux est intervenu sur un site déterminé entre organisations représentatives des employeurs et les organisations représentatives des salariés. Cet accord doit prévoir des contreparties en termes de rémunérations et de repos compensateur. »

Si ce texte est bien celui qui sera défendu à l’assemblée nationale mercredi, il me parait évident qu’un certain nombre d’entres vous s’y oppose. En effet, et pour ma part, il est indispensable que des barrières soient mises.

Contrairement à ce qu’il dit, Richard MALLIE, par cet alinéa ajouté à l’article L.221-6 du code du travail met bien un terme au repos dominical dans notre pays. Certes, les employés sont protégés, mais qu’advient-il des conséquences sur la vie de nos petites et moyennes villes ?

R.MALLIE s’appuie sur des études d’une ou deux zones existantes (il cite la zone commerciale de PLAN DE CAMPAGNE dans les Bouches-du-Rhône et fait allusion à GRAND PLAISIR dans les Yvelines). Concernant la première, il annonce qu’une fermeture le dimanche entraînerait la perte de 377 emplois. Par contre, il ne parle pas des emplois  détruits  depuis sa création… A Beaurepaire, pour citer un exemple précis, lorsque les grandes surfaces ouvrent le dimanche, la baisse de chiffre d’affaire de certains commerces alimentaires du centre ville est de 30 à 40 %. Ça c’est la réalité. L’ouverture généralisée des grandes surfaces dans nos bourgades aurait une incidence catastrophique sur la vie économique locale. A qui va-t-on faire croire qu’il en suivra une création d’emploi ? Tout le monde sait que la grande distribution a détruit des emplois durant ces 25 dernières années. Certains n’hésitent pas à évaluer à un million le nombre d’emplois volatilisés. Avec l’ouverture généralisée du dimanche, des économistes avancent le chiffre de 100 000 emplois détruits. Les petites villes qui voient leur centre ville souffrir économiquement vont se désertifier encore un peu plus. Cela serait extrêmement préjudiciable à l’équilibre économique et social de nos campagnes.

 L’argument qui affirme que les gens consomeront plus (+) parce que  les grandes surfaces sont ouvertes le dimanche frôle la supercherie. D’abord parce que le pouvoir d’achat n’est pas en progression, donc je ne vois pas où ils peuvent dénicher du potentiel, et d’autre part la consommation en grande surface n’est pas de nature à développer l’industrie française. En effet, il me semble que j’ai lu il n’y a pas si longtemps que l’augmentation de la consommation accroît les richesses des pays importateurs au détriment de nos salariés, de nos entreprises donc de notre pays. Consommer plus, c’est donc asphyxier un peu plus notre économie.

Côté économique, l’ouverture du dimanche est contraire au plan de relance de notre cher Président. Et à ce sujet, je suis amené à croire que certains de ses proches conseillés économiques n’ont pas une approche très collective de la situation mais plutôt des intentions partisanes ou quelques intérêts particulier à défendre.

Sur le plan Identité Nationale, la suppression du repos dominical serait une de nos valeurs traditionnelles et un des fondements de notre vieux pays qui disparaîtrait. Nous avons un pays avec des particularités, celle-ci en est une. Pourquoi uniformiser, se calquer sur qui que ce soit. Nous sommes la première destination mondiale en terme de tourisme. Notre patrimoine, nos campagnes, nos bourgades ne sont pas étrangés à cette fréquentation. Arrêtons un peu de laminer cette diversité.

Sur le plan salarial, nous connaissons aujourd’hui les difficultés économiques des entreprises françaises et les grands groupes de distributions ne sont pas à l’écart il me semble ? La masse salariale étant tellement importante, les heures qui sont faites le dimanche ne le seront pas la semaine. Donc on verra accroître le travail à temps partiel, avec des employé(e)s qui feront 15 ou 20 km pour faire deux heures ou trois heures par jour. Les salariés ont déjà payé cher l’absurdité des 35h, il ne me parait pas judicieux d’en rajouter aujourd’hui.

Sur le plan familial, je trouve que la population a suffisamment souffert des évolutions de la société. Le dimanche est un jour opportun et indispensable à la cellule familiale. Que ce soit au niveau relationnel, sportif, culturel ou associatif, le dimanche est souvent le jour d’échange, de rencontre, de dialogue. Envoyer des millions de gens s’abrutir dans les grands centres dont le seul objectif est de les faire consommer plus serait une aberration sociale.

Gazette décembre 2008

Querelles stériles…

Nous lisions récemment que Me Aubry avait réagi à l'annonce de la hausse du chômage en octobre en dénonçant la politique économique "injuste et inefficace" de Nicolas Sarkozy. Après le triste  spectacle de ces derniers jours, non seulement elle se place en donneuse de leçon, en oubliant sa responsabilité reconnue dans la situation actuelle avec l’inefficacité des 35h mais elle renoue avec les archaïsmes d’une opposition qui en l’absence d’idée se bornent à critiquer.

Ce n’est pas une façon responsable de faire de la politique, ce n’est pas notre façon. Dans la situation de crise que nous traversons, que ce soit au niveau local ou national, le sectarisme n’a pas sa place. Il faut au contraire unir toutes les énergies, toutes les idées  et toutes les expériences pour trouver des solutions et agir. Ce n’est pas en stigmatisant ou ignorant les actions des uns qu nous réussirons à sortir de l’impasse.

Nous rappelons que nous assurons une permanence tous les lundi de 9h à 11h, vers la bibliothèque, 1er étage (entrée dans la cour de l'ancien collège à côté de la mairie), bureau fléché

Quand environnement rime avec économie

 

Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire était dans notre circonscription en ce début décembre. Après une journée au salon "Pollutec" de Lyon, la secrétaire d'état à l'écologie était conviée par notre député Jacques REMILLER à un dîner-débat.

Entourée de nombreux acteurs économiques et d'élus venus partager ce repas, elle a répondu aux questions concernant de près ou de loin son ministère. Abordant tour à tour les problèmes qui nous concernent localement, elle a sans détour, avec franchise et spontanéité rassuré l'assemblée sur les préoccupations des uns et des autres, avec un bémol concernant le fret ferroviaire qui dépend plus du ministère des transports que celui de l'écologie.

La volonté et la conviction qui se dégagent de ses paroles est sans équivoque. Son action au sein du gouvernement n'est pas de tout repos et son franc parler a parfois fait grincer des dents... Aujourd'hui, l'actualité lui donne raison et nous conforte par la même occasion un peu plus dans nos convictions. La démarche écologique n'est plus en contradiction avec l'économie, au contraire. Elle est l'arme ou plutôt la munition anti-recession, elle sera demain source de de relance économique, génératrice d'emplois et de richesses. A nous aussi maintenant, simples élus locaux, à infléchir sur les politiques locales afin de dépenser mieux, plus propres.