C’est au groupe « SOCIALISTES ET APPARENTES », tel qu’il se nomme dans la Gazette des Augustins, devenu bulletin municipal, que j’entends m’adresser.
Si je suis contraint de le faire au groupe dans sa globalité, c’est que les propos tenus ne sont pas signés, contrairement à ce que j’avais demandé auparavant. Aussi, je reste persuadé que la plupart d’entres vous ne se sentiront pas concernés par ce qui va suivre.
Il semblerait que certains voudraient bien voir pourrir l’ambiance de ce conseil, comme le font très bien certains de leurs proches amis politiques dans d’autres cités.
Je me trompe peut-être, mais je ne crois pas que cette situation plaise à la grande majorité de cette assemblée.
Personnellement, ça ne me convient pas et il me parait indispensable que cette situation change rapidement. Nous avons été élus pour servir l’intérêt collectif, je crois qu’il ne faudrait pas l’oublier.
En m’adressant précisément à ces individus, ou peut-être cet individu à la plume incisive, je ferai remarquer que nous sommes en démocratie et que celle-ci implique un débat d’idées. Et j’irai même plus loin en disant qu’elle engendre même un partage d’idées. Et qui dit débat ou partage d’idées dit forcément idées différentes.
Il ne suffit pas de tenir de beaux discours sur la discrimination, la tolérance, la démocratie participative et je ne sais quoi encore et ne pas tolérer la moindre contradiction.
J’ai relu les dernières gazettes. Dans les textes que nous avons édités, nous avons effectivement manifesté nos différences sur les choix budgétaires qui ont été faits.
Et alors ?
Nous avons également dit que certaines choses avançaient, pas toujours aussi vite que nous le voudrions, mais nous en étions satisfaits.
Et peu de temps après nous sommes accusés de « récupération ». Je rêve
Mais à quel niveau placez-vous le débat ?
On n’a pas attendu après les élections pour réfléchir aux problèmes, et les solutions avaient été proposées avant, pas après.
Et lorsque vous mettez en œuvre certaines ne nos idées et bien oui, nous sommes contents car ça va dans l’intérêt des Beaurepairois, tout simplement. Et puis, je ne crois pas avoir remis en cause nommément une personne, alors que vous, en réponse à des contradictions budgétaires, vous m’avez directement mis en cause.
Je crois qu’il y a d’autres façons de faire de la politique que de réduire son action à attaquer son adversaire. Il est temps de sortir de cette spirale, sortir de cette vision réductrice de l’action publique.
Il n’y a pas d’un côté ceux qui ont toujours raison et de l’autre ceux qui ont toujours tort. On peut tous faire des erreurs, il faut savoir en assumer la responsabilité. En tout cas, stigmatiser notre groupe ne sert en rien l’intérêt de nos concitoyens.
Vous faites des choix, nous manifestons notre désapprobation ou notre satisfaction et les Beaurepairois jugeront.
Maintenant, je m’adresse à vous Mr le maire. J’ai un certain nombre de souhaits à vous rappeler, concernant le fonctionnement interne, restés à ce jour sans réponse de votre part.
1- Je vous demande une nouvelle fois : serait-il possible que les libres propos figurant dans le bulletin municipal soient signés de leurs auteurs, au nom du groupe bien sûr, comme c’est le cas dans d’autres municipalités, dont l’exemple le plus proche est la ville de ROUSSILLON. Je crois que c’est une question de courage politique.
2- Que les résolutions, comme les motions par exemple, qui sont soumises au vote nous soient communiquées en même temps que les convocations aux conseils municipaux, comme c’est le cas dans les autres villes comme Roussillon pour ne pas la citer !
3- Nous avons une petite salle à notre disposition à la mairie. Par contre, nous n’avons toujours pas de clés pour le placard, pas de porte manteau et pas de poubelle. Serait-il possible d’y remédier ? Nous n’avons pas non plus accès à des toilettes, y aurait-il une solution ?
Je finirai par quelques remarques ou suggestions sur des problèmes qui touchent les Beaurepairois
1- La barrière chemin chantemerle. Je crois savoir qu’elle a été récemment cassée, je m’étonne que cela n’ait pas eu lieu plus tôt. En effet, je doute que celui qui a eu l’idée de son installation ait pleinement conscience des désagréments qu’elle cause. Chaque utilisateur doit s’arrêter avant, descendre de son véhicule, ouvrir les deux barrières, remonter, avancer, de nouveau s’arrêter, redescendre, fermer pour repartir enfin. Encore faut-il qu’il ait la clé sur lui et que celle-ci ne soit pas dans un autre véhicule. Après l’obstruction de la sortie du lotissement sur la route de Vienne, voici maintenant une barrière route de Pact. Peut-être existe-il une solution plus pragmatique ?
2- En parlant de barrière, justement, je voudrais vous alerter sur le chemin du même nom qui donne sur la rd519 face au Casino. Nous avons reçu un grand nombre de nouveaux habitants en quelques années, dont une partie non négligeable réside au nord de la ville. Pratiquement aucun aménagement sécuritaire routier et piétonnier digne de ce nom n’a suivi cet afflux. Aujourd’hui, ils sont de plus en plus nombreux à emprunter cette route chaque jour. Entre cette circulation dense, à la montée comme à la descente, et les piétons souvent écoliers, la sécurité n’est plus assurée et la sortie en bas devient extrêmement dangereuse. J’en ai informé Mr PELISSIER, Maire de ST BARTH, je vous informe Mr le Maire et je ferai état de cette remarque à Mr NUCCI en tant que vice Président du conseil Général et Président de la CCTB puisque cette route est mitoyenne entre Beaurepaire et ST BARTH et qu’elle débouche sur un axe départemental. Je profite de cette occasion pour suggérer que la zone 30 qui débute après le centre commercial lorsque l’on arrive de ST BARTH vers Beaurepaire soit déplacée en avant du centre commercial. Ce qui serait un premier pas avant une intervention plus lourde mais qui s’avère indispensable.
3- De nombreuses personnes, dont des enfants de tout age, empruntent quotidiennement le passage piéton du cinéma. Entre les voitures qui viennent de Grenoble et celles qui surgissent du centre ville, un jour il y aura un accident grave. D’autant plus que le feu reste souvent défaillant, c’est le cas en ce moment. Je pense qu’il va falloir se pencher sérieusement sur la question avant qu’il ne soit trop tard.
4- Toujours sur la sécurité, je ne félicite pas votre équipe Mr le Maire. En effet, deux crayons indiquent l’école la Poyat et l’école Gambetta. Celui de l’école Gambetta n’est pas visible des conducteurs qui arrivent de la gare, peut-être n’est-il pas placé au meilleur endroit. Ça, c’est une chose. Par contre que vous n’en ayez pas mis un pour l’école de Luzy Dufeillant, c’est mesquin. Devons nous penser, Mr le Maire, qu’au 21ème siècle, des municipalités décrètent que des enfants méritent plus de mourir parce qu’ils fréquentent une école privée ? Moi, j’appelle ça du sectarisme. Par la présente, j’émets le vœu que cette lacune soit réparée.
5- Pour terminer, nous serait-il possible de savoir où en est aujourd’hui « l’affaire » de l’immeuble DEBARIN
J’en ai terminé pour aujourd’hui. Certains sujets méritent réponses, mais je ne vous les demande pas maintenant. Je reste conscient que certains nos propos réclament réflexion.
Merci
L.Nivon, Conseil Municipal du 16 septembre 2009
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